Femmes et hommes ont autant de chances d’être aidants de leur conjoint dépendant, mais la nature de leur aide diffère.

Présentation : En respectant la volonté des personnes âgées en perte d’autonomie quant à leur lieu de prise en charge, on favorise leur maintien à domicile, mais on fait aussi implicitement reposer une part importante de la charge de l’aide sur leurs proches. 

Quand une personne âgée perd son autonomie, les personnes qui vivent avec elle, et notamment leur conjoint, sont les premières sollicitées pour leur procurer une aide au quotidien. Grâce à des données détaillées sur les difficultés que rencontrent les personnes âgées dans leur vie quotidienne et les tâches effectuées par leurs aidants à leur domicile, nous nous intéressons à l’influence du genre sur la probabilité d’aider un conjoint dépendant, ainsi qu’au type de tâches effectuées.

 

Points clés :

  • Environ 40 % des conjoints d’une personne âgée ayant au moins une difficulté légère lui apportent une aide.
  • Les femmes et les hommes en couple ont autant de chances d’aider leur conjoint dépendant, à âge et besoins égaux, toutes tâches confondues.
  • Les femmes et les hommes ne réalisent pas les mêmes tâches auprès de leur conjoint, ce qui n’est dû ni à l’âge ni aux besoins des conjoints aidés.
  • Les femmes aident davantage pour les soins corporels (+10 points de pourcentage), comme s’habiller ou se laver.
  • Les hommes aident davantage leur conjointe pour les tâches qui s’effectuent à l’extérieur du domicile, comme faire les courses (+8 points de pourcentage).
  • L’écart d’âge entre les conjoints influence la relation d’aide. Dans les couples où l’homme est le plus âgé, les femmes aidantes ont une probabilité plus importante de fournir tout type d’aide.

 

Voici la note détaillée.

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