Dans la droite ligne de la Convention internationale des droits des personnes handicapées, ratifiée par la France en 2010, et notamment son article 9 sur l’accessibilité, APF France handicap revendique l’effectivité du droit à la mobilité sans entrave c’est-à-dire :
Depuis 1975, la France peine à se rendre accessible. Malgré trois lois en la matière. Malgré l’évidence que l’accessibilité concerne l’ensemble de la population française.
Ce classement prend en compte les métropoles au sens administratif du terme. Il est effectué sur la base du critère de l’expérience de difficultés d’accessibilité au quotidien et reprend le pourcentage de répondant·e·s déclarant être rarement ou jamais gêné·e·s dans leurs déplacements. Établi à partir du ressenti des personnes, ce classement ne préjuge pas des volontés politiques d’un certain nombre de métropoles. Difficile toutefois de se féliciter : ce classement est établi sur un taux de satisfaction globalement très faible, il est égal ou inférieur à 30 %.
Villes olympiques en 2024 : il reste du travail ! Si la métropole parisienne est en première ligne, d’autres métropoles sont également concernées par les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, notamment Marseille mais aussi Toulouse, Bordeaux, Nice, Lille et Nantes. Compte-tenu des résultats obtenus par ces métropoles, force est de constater que nous ne sommes pas prêts en matière d’accessibilité pour accueillir dignement les JOP dans 4 ans.
Résultats de la consultation : une grande majorité de citoyennes et citoyens insatisfait·e·s
L’expérience de difficultés d’accessibilité lors des déplacements : une réalité pour près de 9 personnes sur 10 L’accessibilité de la voirie recueille le plus haut niveau d’insatisfaction Accès aux transports en commun : une fracture territoriale saillante Lieux et espaces dédiés à la santé : les pharmacies "bonnes élèves" Espaces publics et espaces privés : des niveaux d’appréciation éclatés 6 répondant·e·s sur 10 ont éprouvé des difficultés pour trouver un logement adapté à leurs besoins