Le 13 mai, je suis montée à Paris représenter la délégation APF des Alpes-Maritimes pour dire notre colère concernant le projet des AD'ap :

Levée à 6 h du matin, j'ai rejoint Paris en avion avec une accompagnatrice valide Andrée Guilbert qui m'a très efficacement et gentiment secondée.

Sur place vers 11h30, nous avons eu du mal à nous faufiler pour avoir une place devant l'estrade » tant il y avait de monde et de fauteuils roulants.

Chaque délégation départementale avait envoyé un représentant qui avait une minute sur l'estrade pour s'exprimer sur le report de la loi de 2005.

Qui de parler du misérabilisme de l'accessibilité des cabinets médicaux, qui de dire sa colère contre nos gouvernants de droite comme de gauche qui promettent mais ne font rien, qui de pester contre nos élus qui n'ont pas de locaux accessibles etc...

L'APF avait très bien organisé cette journée : Rien n'avait été laissé au hasard, ni pour ceux qui étaient restés chez eux mais qui pouvaient voir la retransmission des allocutions sur www.apf.asso.fr  en direct mais aussi sur place.

Il y avait un animateur pour nous recevoir, nous annoncer  et lire de temps en temps des messages   postés sur Facebook. Une autre personne pour nous tendre le micro, nous tenir notre texte ou nous tenir un parapluie quand un petit orage a éclaté. Nous avions notre heure et ordre de passage (qui en plus ont été respectés).

Lorsqu'il a plu, on nous a distribué des kways et des parapluies et nous avons aussi eu droit à un panier repas pour nous rassasier.

Clin d'oeil : On nous a même distribué des mini-boulets pour bien signifier symboliquement notre condition de « prisonniers des pouvoirs publics et privés !

Le temps est très vite passé et nous étions de retour chez nous vers 21h30, fatiguées mais heureuses et fières d'avoir participé à cette journée riche de rencontres, de partages et d'émotions.

Merci à l'APF d'avoir été au rendez-vous et souhaitons que cela aboutisse à quelque chose de positif.

Mireille Azzaro

Membre du conseil départemental